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Nos municipalités

Canton d'Orford

Municipalité pourvue par la nature, on retrouve au Canton d'Orford un parc national, des installations d'hébergement, de restauration et quelques commerces de services.

5 029

Population permanente

2 149

Population saisonnière

135,25 km²

Superficie

9,1%

% de la population de la MRC

Informations municipales

Mairie

Marie Boivin

Direction générale

Bernard Lambert

Adresse

2530, chemin du Parc
Orford (Québec) J1X 8R8

Téléphone

819 843-3111

Télécopieur

819 843-2707

Histoire et patrimoine

Le Canton d’Orford est représentatif de la démarche de toponymie utilisée par les arpenteurs du gouvernement du Bas-Canada dans la désignation des Townships. Orford rappelle le nom d’un village dans le comté de Suffolk, en Angleterre; bien qu’on trouve l’appellation Oxford sur certaines cartes, Orford s’impose pour décrire la municipalité (en 1855), le lac (en 1831), puis la montagne (en 1863).

Le canton est inhabité pendant longtemps à cause de son relief montagneux, impropre à la culture du sol. La British American Land Company a le mandat d’organiser, au cours du XIXe siècle, l’immigration britannique dans la région. Le village de Cherry River avec église, école et bureau de poste se développe dès ce moment.

Aucun événement majeur ne vient troubler la région jusqu’à la fin des années 1920. À cette époque, le docteur George Austin Bowen, ancien maire de Magog et personnalité influente, est convaincu qu’il faut faire du mont Orford un parc protégé par une loi provinciale. Il y travaille avec acharnement pendant près de 20 ans, tentant de rallier autour de lui les intervenants économiques régionaux en misant sur l’attrait touristique du site. 

En 1938, le gouvernement provincial établit le Parc provincial du Mont-Orford, et 27 municipalités de la région participent à la levée de fonds entreprise pour acheter des terrains; 4 années sont nécessaires pour compléter ces achats. Alors que plusieurs tracés de chemins sont évalués, on retient celui qui part de Cherry River : il relie davantage le village à la montagne.

Au cours des années 1930-1940, une initiative du Magog Social & Curling Club permet le développement du terrain de golf avec l’aide du célèbre skieur Herman Smith « Jackrabbit » Johannsen. On trace, vers la même époque, les pistes de ce qui deviendra la station de ski du Mont-Orford (certaines pistes existaient déjà, mais étaient peu praticables); on fonde alors le premier club de ski.

Avec la Seconde Guerre mondiale, le gouvernement se désengage et des promoteurs locaux prennent la relève. Le premier chalet de ski est ouvert en février 1943; il sert de colonie de vacances pour des enfants d’ouvriers de Magog durant la saison estivale. La même année, on construit un autre camp de vacances, celui de Notre-Dame-de-la-Protection, destiné à aider des tuberculeux, des orphelins et des personnes handicapées à se réintégrer dans la société.

C’est au début des années 1950 qu’une société de musiciens, connue sous le nom de Jeunesses Musicales Canada, obtient la permission d’occuper les locaux du camp de Notre-Dame-de-la-Protection. Le Centre d’arts vient de naître. Il est le premier camp musical au Canada et offre le premier festival de musique classique au pays. 

Au fil des décennies 1950 et 1960, la modernisation progressive des équipements et le développement de la région commencent à attirer les investisseurs. Les activités se diversifient, le ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche s’implique et aménage des terrains de camping, des zones pour pique-niqueurs, des sentiers d’exploration de la nature et des pistes de ski de randonnée.

Les routes à parcourir

La Route 141 Nord, qui mène jusqu’au Parc national du Mont-Orford, est pittoresque. L’amateur de plein air peut profiter de son passage pour se rendre au sommet de la montagne à pied ou en télésiège, selon les saisons, et ainsi découvrir des panoramas exceptionnels.